Allergie : inconfortable mais bénigne, c’est la lucite !
L’allergie au soleil, « c’est une chose qu’on n’aura jamais ? » Pas si sûr… Chaque année, près de 900 000 Français seraient concernés par la plus fréquente de ces affections : la lucite estivale bénigne. Elle frapperait même une femme sur dix entre 17 et 40 ans !
D’après la Société française de Dermatologie (SFD), cette allergie se développe principalement sous l’influence des ultraviolets A (UVA). Ces derniers représentent près de 95% du rayonnement UV qui atteint la surface de la terre. Pendant longtemps, ils ont été considérés comme inoffensifs car ils ne sont pas responsables des coups de soleil – ce sont les UVB. Mais ces UVA pénètrent dans les couches profondes de la peau et favorisent aussi le vieillissement prématuré de la peau et l’apparition de rides.
La lucite estivale va donc prendre la forme d’une éruption de petits boutons rouges, susceptibles de démanger. Ils apparaissent plus volontiers au niveau du décolleté, des avant-bras et des jambes. Autrement dit, sur les zones les plus exposées au soleil.
Inconfortables, ces symptômes restent sans gravité et s’estompent généralement au bout de quelques jours. Mais en présence de démangeaisons importantes, le médecin peut être amené à prescrire un antihistaminique oral ou un corticoïde local. Une crème par exemple. Dans tous les cas, si vous présentez des antécédents d’allergie au soleil, ne lésinez pas sur la protection. Misez sur un indice 50 et exposez-vous de façon progressive. Ce conseil est d’ailleurs valable pour tous !
Source : Société française de Dermatologie (SFD)